3 septembre 2015

Allez la philosophie un beau mercredi soir, en revenant de matchs de “Beer Pong”…

J’aime ma nouvelle réalité. J’aime être à Jonquière, entourée de personnes que je ne connais pas, qui ne me connaissent pas non plus, mais surtout qui ne connaissent pas mon histoire. J’aime être une « nobody », pour une fois. J’aime qu’on ne me remarque plus. J’en ai eu assez d’être le centre de l’attention avec mes histoires qui font pleurer, à expliquer comment je me sens maintenant par rapport à toutes ces situations et à devoir dire, et redire à tout le monde à quel point je vais bien maintenant. I’m sick of it

J’aime être regardée différemment ici. J’aime être Maelle Benoit, et non la petite victime de telle ou de telle personne. J’ai toujours été Maelle Benoit et je le serai toujours, l’unique différence sera que d’ici quelques années, mon nom sera connu. Pas pour cause médiatique, mais parce que je me rendrai loin dans la vie, plus loin que personne ne le croit ou ne l’a cru.

J’aimerais faire taire toutes les grands gueules. J’aimerais prouver à tous ces cons, tous ces imbéciles que Maelle Benoit n’est pas une victime. Je ne suis pas le genre de fille à m’apitoyer sur mon sort, ni à rester en boule dans mon coin à espérer que rien ne s’est passé, non. Je veux me lever, je veux prouver au monde que je suis meilleure qu’ils le croient, je veux montrer ce dont je suis capable.

J’ai toujours été forte. J’ai toujours eu une force du tonnerre, je suis faite comme ça, mais depuis quelque temps, je me donne la permission de mettre un genou à terre. Je me donne le droit d’admettre que ça ne va pas toujours, que la vie n’est pas toujours rose et que oui, parfois, moi aussi j’ai besoin d’aide.