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Trop penser m'amène à écrire

"I write because I don't know what I think until I read what I say"

J'le sens encore en d'dans

Ô toi, chère personne que j’ai connue il y a peu de temps. Chère personne qui a, par tous les moyens possibles, essayé de m’enlever ce que j’ai de plus précieux : ma force. Ô toi, cher homme, qui s’est cru tout permis avec ma tête, mes sentiments, mon estime. Ô toi, chère être humain qui m’a fait du mal. Reconnais-toi dans ce texte, et reconnais-moi à la même occasion.

Tu es arrivé comme un pur inconnu, une source de lumière, un moyen de m’échapper du monde qui m’entourait. Tu m’as montré ce qu’est la confiance jusqu’au plus profond de mon être. Tu m’as fait sourire, m’as fait rire, et tu m’as surtout fait du bien. Je me sentais vivante, incroyablement bien de pouvoir compter sur quelqu’un comme toi, vois-tu? Like an angel. J’ai cru à chacune de tes paroles. J’ai bu tes mots, inspirée ton amour, et expirée toute la méfiance. Intérieurement, j’étais si prête à plus. À t’avoir dans ma vie, à t’avoir à chaque jour de l’année. Tu l’as su. « Je vais rester », m’as-tu dit. « J’ai confiance », t’ai-je répondu.

« Je vais rester ». Trois mots, environ douze lettres. Ces simples trois mots, douze lettres m’en disaient plus. Des promesses par centaines, des tendresses par milliers, et des espoirs par millions. Je les entends parfois encore, ces mots, avec cette belle voix.

« J’ai confiance ». Trois mots, environ treize lettres. Pour moi, ces trois mots, treize lettres voulaient dire le monde entier. J’aurais proclamée haut et fort que j’avais confiance. Confiance en toi, confiance en moi, confiance en nous, et confiance au « Je vais rester ».

Pourtant je n’ai pas reconnue tes paroles. Je n’ai pas reconnue ces mots, ces promesses. Peut-être penses-tu que j’ai vu trop grand, peut-être penses-tu que j’ai été naïve de voir au-delà des mots. Peut-être que j’aurais dû voir le contexte différemment. Peut-être que je n’aurais jamais dû croire tes mots. Peut-être même que j’ai été naïve au fond, qui sait… Mais j’y ai crue.

Aujourd’hui, je comprends tout. Je vois ce que tu me voulais. Je vois ce que tu voyais en moi.

De la faiblesse, pure et dure.

J’ai tellement espérée ton retour, pendant si longtemps. J’ai tellement espérée te revoir, entendre ta douce voix, te ressentir près de moi, encore une fois. J’ai tellement espérée avoir rêvée, avoir tout imaginée. Qu’est-ce que je n’aurais pas donnée pour te ravoir près de moi! J’espérais encore… Pourtant, le mal avait été fait. Now, deal with it.

Tu as hanté mes nuits, tu as hanté mes pensées. Tu as été le personnage principal de mes pires cauchemars, le « bonhomme sept-heure » que tout le monde redoute. Tu m’as fait douter, tu m’as fait reculer, tu m’as fait mal et même plus encore, je te laisse imaginer. Ma faiblesse, pourrais-je dire, a été de te faire confiance. Au final, tu vas te rendre compte que c’est ma seule et unique faiblesse. Tu n’auras plus le dessus sur moi, ça je te le garantis. Un « non », veut dire « non ». Demander d’arrêter de dire « non » ne change pas la donne, et tu le savais.

Pourquoi as-tu utilisé ma confiance? Je ne le sais pas. Peut-être avais-je l’air d’une proie facile? Toi seul le sais. Peut-être étais-je trop naïve? Possible. À la fin de l’histoire, j’en tire des leçons qui me serviront pour le restant de mes jours. À croire qu’il y a du positif dans tout, semble-t-il.

Moi qui croyais que mon combat contre cette histoire se terminait, moi qui croyais que je voyais la fin approcher, et bien je me suis trompée. Ma bataille se commence, et mon périple s’achève enfin. Pour ceux qui se le demandent, oui j’ai encore mal. Cette histoire m’habite encore, nuits et jours, mais savez-vous quoi? À chaque pensée, chaque fois que tout ça me passe par la tête, je forge ma force intérieure. Celle qu’il a essayé de détruire.

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